Un patrimoine à préserver

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Les gènes de résistance constituent un patrimoine fragile.
Leur efficacité, et donc leur utilité, est soumise aux risques d’évolution des populations de pathogènes.
 
L’oïdium et le mildiou de la vigne présentent un fort potentiel évolutif car ils combinent plusieurs caractéristiques favorisant leur adaptation (production d’une grande quantité de spores, bonnes capacités de dispersion, grande taille de population en Europe du fait des conditions climatiques favorables et de l’utilisation quasi exclusive de cépages sensibles…).

Plusieurs cas avérés d’érosion de gènes de résistance ont été documentés pour le mildiou et l’oïdium en Europe.

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Des systèmes de culture adaptés

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Pour minimiser ces risques de contournement, il faut éviter que la parcelle soit soumise à une pression d'inoculum trop forte.

Il faut pour cela conduire les parcelles en respectant les bonnes pratiques agronomiques, avec une prophylaxie adaptée contre les maladies cryptogamiques.

De plus, la réalisation d’au moins 2 traitements fongicide préventifs est requis, en général autour des stades de floraison, afin de maitriser d’éventuelles souches virulentes qui auraient pu émerger. Ces traitements doivent néanmoins être adaptés à la pression parasitaire du millésime, selon les préconisations des conseillers techniques. Des traitements supplémentaires doivent ainsi être réalisés si les conditions le nécessitent.